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Le billetÉdouard de Frotté Le billetÉdouard de Frotté

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«Politique, culture et publicité aguicheuses peuvent rendre bête » disait un ami. (Il employait même un autre mot). Faudra-t-il, au nom de la laïcité, abolir, selon certains, le drapeau européen dont les étoiles cacheraient le symbole de la Vierge Marie ? Pourquoi pas supprimer alors le blanc de notre étendard, souvenir incongru de la royauté sous la République ?

« Mon pauvre, je ne peux pas te prendre au conseil, disait un maire. La parité m’oblige à mettre une femme, qui aurait mieux à faire, dit-elle, dans les associations. Du reste, en fusionnant nos communes, on ne gérera plus rien et l’économie espérée deviendra coûteuse. » Les bornes qu’on dresse peuvent finir par nous étouffer !

La liberté semble devenir unijambiste quand on voit la crèche de Noël chassée des carrefours ?

Noël est le symbole d’un anniversaire dont on ignore la date, mais aussi la marque certaine du retour programmé de la lumière. Quant à la crèche, chacun peut en faire, selon ses convictions, le signe de la venue du Messie ou celui du culte de l’enfance. On vient de fêter (c’est le seul mot qui convienne), le message de deux surdoués : littéraire et musical. Antidotes à la grisaille des jours, ils ont accompagné beaucoup de nos espérances, mais toute la reconnaissance qu’on leur doit ne peut faire oublier qu’au même instant, dans l’anonymat, disparaissait Michel Ier de Roumanie, qui avait perdu son trône et risqué sa vie pour libérer son pays et sauver des milliers de juifs.

Avant de tirer ma révérence, je suis passé par la grande place du cœur de Paris : place de la Révolution ou place Louis XVI, enfin place de la Concorde : une concorde essentielle à un Noël que je vous souhaite à tous aussi libre qu’universel.

 

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